Comment renforcer ses défenses immunitaires de manière naturelle
« Mieux vaut prévenir que guérir » comme dit le proverbe, et en cette période complexe nul
conseil ne semble plus avisé. S’il n’est pas possible d’éviter toutes les maladies, on peut
néanmoins tenter d’en écarter certaines et de s’en protéger en stimulant et en renforçant son
système immunitaire de manière naturelle. Certaines plantes aux propriétés particulières
peuvent s’avérer d’une grande aide. Découvrons quelques exemples dont les bienfaits ont été
scientifiquement prouvés.
Depuis l’Antiquité, les êtres humains puisent dans leur environnement naturel des remèdes pour
soigner infections et douleurs. Ils ont appris à reconnaître feuilles, fleurs, fruits, racines ou écorces
capables de soulager leurs maux et leurs symptômes. Au fil du temps, ils ont compris que certains
végétaux pouvaient également les aider à renforcer leurs défenses immunitaires et à les protéger
d’attaques virales et bactériennes, comme le rhume, la grippe et autres « maladies de l’hiver ».
Découvrez cinq exemples de ces plantes aux pouvoirs particuliers à consommer selon les cas cuites ou
crues, sous forme d’infusion, de jus ou de décoction pour une meilleure absorption par l’organisme.
L’ail (allium sativum) : facile à cultiver et adapté à la plupart des sols et des climats, l’ail est
notamment utilisé en condiment dans la cuisine méditerranéenne. Il a par ailleurs de nombreux atouts
pour la santé : riche en minéraux, en vitamines et en antioxydants, il présente aussi des propriétés
antimicrobiennes. Sa consommation régulière (notamment lorsqu’il est cru) protège contre les
maladies de l’hiver, et à plus long terme permet de prévenir les atteintes cardio-vasculaires et certains
cancers.
Conseils de plantation : présent dans le monde entier, l’ail est facile à cultiver : il peut se planter en
pleine terre ou en pot, idéalement au début du printemps ou à l’automne et a besoin d’un peu de soleil
et d’un arrosage léger.
Les grandes familles de plantes médicinales
Les échinacées (echinacea) : appartenant à la famille des astéracées, les échinacées sont de grandes
fleurs estivales aux longs pétales roses ou jaunes. Trois espèces sont connues pour leurs effets
médicinaux : les echinacea angustifolia, les echinacea purpurea et les echinacea pallida. Provenant à
l’origine d’Amérique du nord, elles étaient utilisées par les Amérindiens pour soulager les infections
des voies respiratoires et les morsures de serpent. De nos jours, les recherches scientifiques leur
reconnaissent entre autres des effets de prévention contre le rhume, la sinusite et la laryngite.
Conseils de plantation : les échinacées s’épanouissent dans tous les types de sol et peuvent se cultiver
en pot. Résistant au gel et à la canicule sur une courte période, elles ont besoin d’un bon
ensoleillement et de peu d’eau. Attention : si elles se plaisent, les échinacées peuvent même devenir un
peu envahissantes.
Le ginseng (panax ginseng) : venant d’Asie, le ginseng est une plante dont la racine est utilisée depuis
plusieurs siècles en médecines chinoise et ayurvédique. Reconnu pour ses effets tonifiants, il permet
de stimuler le système immunitaire, de combattre la fatigue et d’aider les personnes en convalescence
à reprendre des forces. Ses nombreux composés actifs lui confèrent des effets antioxydants, anti-
inflammatoires ou encore antibactériens. Une cure de ginseng participerait également au bien-être
général.
Conseils de plantation : le ginseng a besoin d’une lumière filtrée, d’un sol léger et plutôt acide. Peu
sensible au gel hivernal comme à la sécheresse estivale, il peut être planté en pleine terre, en pot ou en
bacs. On peut le cultiver à partir de graines mais le mieux est d’utiliser des plants que l’on repiquera
en fin d’hiver. L’arrosage est nécessaire en période de sécheresse uniquement.
L’acérola (malpighia emarginata) : l’acérola est un arbuste qui pousse en Amérique du sud et aux
Antilles. Ces petits fruits rouges, appelés « cerises de la Barbade » ou « cerises des Antilles » pour leur
ressemblance avec les cerises européennes, sont considérés comme des « superfruits » car ils
contiennent 20 à 30 fois plus de vitamince C que l’orange. Leur forte teneur en calcium, en vitamine B
et en antioxydants en font également de véritables alliés du système immunitaire.
Conseils de plantation : L’acérola aime la chaleur, l’humidité et ne supporte que très peu le froid. En
France métropolitaine, il est donc préférable de le cultiver en intérieur, dans une pièce chaude et
lumineuse comme une véranda ou dans une serre chauffée. Le moment idéal pour le planter est le
début du printemps ou l’automne.
L’açaï (euterpe oleracea) : ce palmier originaire d’Amérique du sud est connu en Europe pour ses
fruits violet foncé qui ressemblent aux myrtilles. Riches en antioxydants, ces baies contiennent aussi
des vitamines B1 et E ainsi que du fer, ce qui vaut à l’açaï sa réputation de tonique. On lui attribue
également des propriétés anti-inflammatoires qui sont encore en cours d’études.
Conseils de plantation : comme l’acerola, l’açaï pousse en climat tropical. Il a donc besoin de chaleur,
d’humidité et de lumière. Il faut donc planter les graines d’açaï germées dans une serre chauffée ou en
pot dans une véranda également chauffée.
Encart sur le système immunitaire
Il existe différentes façons d’améliorer les défenses de l’organisme : créer un environnement non-
propice au développement des pathogènes est une première solution. Par exemple, un régime riche en
fibres favorise la prolifération de bonnes bactéries dans le corps, permettant ainsi de limiter le risque
d’inflammations intestinales. La seconde possibilité est de booster directement le système
immunitaire, comme peuvent le faire les principes actifs de certaines plantes. Ces deux démarches
peuvent s’associer pour renforcer davantage le système immunitaire et contribuer à une bonne santé
générale.
Pour en savoir plus sur les plantes qui renforcent le système immunitaire, leur posologie et leurs
effets : www.passeportsante.net